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ENSEIGNEMENT TECHNIQUE SUPÉRIEUR Se mobiliser pour être visible au congrès mondial IHC 2022

Un groupe restreint de réflexion tiendra sa première réunion le 24 novembre 2021 à Angers (49) pour organiser une éventuelle présence de l’enseignement technique supérieur au congrès mondial de l’horticulture en août 2022. ©IHC

Le congrès horticole international IHC 2022, à Angers (49) du 14 au 20 août, offre l’occasion de positionner l’enseignement technique supérieur comme partenaire. D’autant que ce congrès quadriennal qui tourne dans le monde entier risque de ne pas revenir en France avant des décennies. Le recueil des initiatives est souhaité d’ici au 24 novembre.

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Tous les établissements de formation initiale et continue, inclus ceux dévolus à l’apprentissage, se doivent de réfléchir à leur mobilisation, au sein de leur école comme au sein d’un réseau national, en vue du congrès horticole international IHC 2022, à Angers (49) du 14 au 20 août. Précisément, Régis Triollet, de la DGER*, a lancé une dynamique collective à la suite d’un récent webinaire du comité « Éducation » de IHC 2022, dont il est membre. Il a pris contact avec toutes les structures nationales du public et du privé. Il a de même informé tous les chargés de mission d’animation territoriale et développement de l’innovation dans les pôles régionaux de la Draaf-SRFD (service régional de la formation et du développement).

Un stand national

« Un espace national serait bienvenu au sein des exposants. Nous devons nous faire connaître en montrant notre potentiel aux professionnels et afin d’anticiper les recrutements, dans nos écoles et dans la filière. Pour cette démarche, je prendrai appui sur le marche-pied que va constituer le comité de pilotage (Copil) des établissements des Pays de la Loire, région de tenue du congrès », ajoute Régis Triollet. Ce groupe restreint de réflexion (où les membres du comité Éducation sont invités) tiendra sa première réunion le 24 novembre 2021 à Angers.

Autre perspective envisageable, celle d’un plan de formation au niveau national et/ou régional en fonction du budget que pourra y allouer le ministère de l’Agriculture et les services habilités dans les régions.

Diverses formes de participation

Cinq des journées d’IHC 2022 seront dédiées à des conférences plénières, des « workshops » (ateliers), des visites techniques, du réseautage, soit un contenu très dense de vingt-cinq conférences en un seul événement dans toutes les filières du végétal spécialisé.

Dans l’esprit du sous-titre du congrès, « l’horticulture dans un monde en transition », l’enseignement doit saisir l’opportunité de promouvoir son triptyque « recherche, formation, innovation ». Les licences pro sont emblématiques des compétences complémentaires à mobiliser dans un territoire donné entre l’enseignement universitaire et les écoles, tout comme entre le public et le privé.

Pour la mise en valeur des réalisations des élèves et de leurs enseignants, il faudra néanmoins éviter des spécificités trop hexagonales pour un congrès mondial – par exemple l’agriculture urbaine, déjà très développée hors de France. Dès lors, il convient d’établir un équilibre subtil pour informer efficacement les participants français.

Les retours d’expérience de l’enseignement technique ne sont pas restreints à une dynamique nationale. Le relais d’une participation à un projet de type Casdar ou UMT (unité mixte technologique) est une autre piste. À l’image de la communauté constituée autour du robot Farmbot à laquelle participent plusieurs écoles. Pourquoi pas un poster dédié, avec une option de présentation virtuelle ?

Choisir un ambassadeur dans chaque école

L’organisation du congrès durant la semaine du 15 août ne facilite pas l’implication ni l’interaction des élèves et des enseignants. À ces derniers de saisir l’opportunité offerte de participer à une session de formation continue XXL, tout en activant-renforçant des liens avec tous les professionnels de la filière.

Toutefois, le déroulement totalement en anglais nécessitera une phase d’accompagnement avant les vacances.

Enfin, le coût d’inscription constitue un frein : le budget d’un EPL n’est pas celui d’une école d’ingénieurs. Certes, un tarif dégressif inclut des pass gratuits pour un nombre donné d’inscriptions. Reste à négocier des participations groupées.

Régis Triollet conclut : « L’idéal serait de choisir un ambassadeur IHC 2022 dans chaque école. »

Pour préparer sa participation éventuelle à un collectif national :
- informations et webinaire ;
- diaporama support ;
- Compte rendu des échanges.
Contact :
regis.triollet@educagri.fr

À lire également :
- « Écoles et professionnels : mêmes défis », Le Lien horticole n° 1109 d’octobre 2021 ;
- « Des étudiants investis dans la recherche et les produits high-tech ».

Linda Kaluzny-Pinon

*DGER : direction générale de l’enseignement et de la recherche du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Régis Triollet est également animateur des deux Réso’Them transition agroécologique et Hortipaysages.

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